Interview alumni : Ivan BEBEK, futur consultant junior en transformation d’entreprise.

Dans cette interview, découvrez Ivan BEBEK, un jeune professionnel de 23 ans au parcours riche et diversifié dans le domaine de l’aménagement paysager et du développement commercial. Il partage avec nous son parcours scolaire et professionnel, ses expériences en alternance, ainsi que ses aspirations pour l’avenir.

Pouvez-vous vous présenter ? 

Je m'appelle Ivan BEBEK, j'ai 23 ans. J’ai commencé mon parcours scolaire avec un baccalauréat professionnel en aménagement paysager et entretien des terrains à Saint-Philippe. Cette formation initiale s'est déroulée sur trois ans, et j'ai obtenu mon diplôme en 2020. Après cela, j’ai poursuivi mes études avec un BTS agricole en alternance.

Pouvez-vous nous parler de vos études ? 

Ma première année d’alternance s’est déroulée dans l’entreprise Garçons de Jardin à Meudon. Puis, j’ai poursuivi mon cursus à la ville de Paris pendant deux années supplémentaires. Par la suite, j’ai entamé un bachelor responsable de développement commercial à LÉA-CFI à Jouy-en-Josas. Je ne l’ai pas encore validé pour le moment mais mon objectif est de poursuivre mes études en intégrant un master Grande École avec Excelia business school à Cachan. Mon admission a été reportée en septembre 2025, et cette formation s’étendra jusqu’en 2027. Il s’agit d’un double diplôme combinant un master of management et un master of science, que je pourrai choisir en fonction de mes aspirations.

Dans quelle alternance étiez-vous lors de votre bachelor responsable de développement commercial ? 

J’étais en alternance dans l’entreprise Biophytech en tant que technicien commercial paysagiste. Cette expérience a duré un an et elle m’a beaucoup apporté. En effet, j’aime particulièrement le travail en laboratoire et l’analyse des données. J’appréciais aussi la diversité des tâches que j’effectuais, notamment la gestion du marketing digital et des réseaux sociaux. L’expérience du terrain m’a également beaucoup apporté, notamment en termes de rigueur et d’observation.

L’un des plus gros défis était la gestion des prélèvements sur le terrain. Lorsque nous faisions des analyses sur les golfs, il fallait suivre une méthodologie très stricte. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les prélèvements ne se font pas de manière linéaire. Il faut suivre un schéma précis : rang 1, X1, X2, Y1, Y2… Ce système demande une grande précision et ne laisse aucune place à l’erreur.

Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir le paysagisme ?

Ce n’était pas un choix par défaut. En classe de troisième, je ne savais pas exactement ce que je voulais faire. On m’orientait vers certaines filières qui ne m’attiraient pas forcément, comme la chaudronnerie ou la cuisine. J’avais la possibilité de choisir entre une seconde générale ou une formation professionnelle. En cherchant une orientation qui me convenait, j’ai découvert l’école Saint-Philippe. J’ai pris rendez-vous pour visiter l’établissement. L’école m’a tout de suite plu et j’ai décidé de m’y inscrire.

Quelles sont les qualités essentielles pour travailler dans ce domaine ?

Les qualités requises sont la rigueur, l’adaptabilité et la logique. La rigueur nous motive à mener à bien les projets et à respecter les exigences du métier. L’adaptabilité permet de faire face aux imprévus et aux différentes contraintes. Enfin, la logique est importante pour organiser le travail de manière efficace et cohérente.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Je souhaite me spécialiser dans un poste en lien avec la transformation d’entreprise. Lors de mon Bachelor, j’ai eu l’occasion de travailler sur des projets de transformation d’entreprise et j’ai beaucoup apprécié cette expérience. J’ai même eu l’opportunité d’explorer ce domaine en dehors du cadre scolaire. Mon objectif est donc d’intégrer un poste en alternance en tant que consultant junior en transformation d’entreprise, plus précisément en conseil et audit d’entreprise.

Quelles sont les missions principales d’un consultant junior en transformation d’entreprise ?

Ce poste comprend plusieurs aspects, notamment l’audit d’entreprise et l’analyse des référentiels qualité. Par exemple, lorsqu’une entreprise souhaite obtenir une certification pour accéder à un marché spécifique, elle doit répondre à des critères bien précis. Si je travaille avec un organisme comme l’AFNOR, mon rôle sera d’évaluer et d’accompagner l’entreprise dans ce processus de certification.

Il y a également une partie transformation d’entreprise. Par exemple, dans mon projet scolaire, nous avons étudié une librairie indépendante confrontée à la concurrence des grandes enseignes. Nous avons dû trouver des solutions pour renforcer sa présence locale et se différencier, en misant sur des événements et un contact client plus personnalisé. C’est un domaine qui me passionne, car il permet de redonner un élan à des entreprises en difficulté.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune souhaitant se lancer dans ce métier ?

Ne pas attendre. Le temps passe très vite et il ne faut pas hésiter à se lancer dès qu’une opportunité se présente. Cela fait déjà six ans que je suis dans ce domaine, et j’ai appris énormément de choses. Il faut oser et ne pas avoir peur d’explorer différentes spécialisations. Ce métier offre une grande diversité de spécialisations. On peut se diriger vers le commerce, l’arrosage automatique, l’écologie, ou encore la gestion des espaces verts. Il y a une vraie richesse dans ce secteur et chacun peut y trouver sa voie.